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Le syndrome prémenstruel expliqué à mon ado

  • Photo du rédacteur: Marie
    Marie
  • 4 nov.
  • 3 min de lecture

Ah, les règles… ce moment du mois où l’utérus se prend pour un artiste un peu trop zélé et décide de partir en impro totale !


Allez, installe-toi confortablement : on va parler du syndrome prémenstruel (SPM), sans tabou, parce que non, ce n'est pas normal d'avoir mal et on va changer ça !


©Aflo Images
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Pourquoi on a mal pendant les règles ?

Imagine ton utérus comme une chambre d’hôtel qui prépare la venue d’un invité prestigieux : un éventuel embryon. Chaque mois, il refait la déco intérieure : il tapisse ses parois d’une belle couche moelleuse appelée endomètre et si l’invité ne vient pas ( = pas de fécondation), eh bien… il fait le ménage ! 🧹

Ce ménage, c’est ce qu’on appelle les menstruations (les règles, quoi) : l’endomètre se détache (on parle de desquamation) et s’évacue par le vagin. Pour expulser tout ça, l’utérus se contracte, un peu comme un muscle qui serre et relâche. Ces contractions sont provoquées par des substances nommées prostaglandines.


👉 Le problème, c’est que plus on produit de prostaglandines, plus les contractions sont fortes et donc possiblement, plus ça fait mal. Résultat : douleurs dans le bas-ventre, parfois dans le dos, les cuisses...



Et le syndrome prémenstruel ? C'est quoi exactement ?

Quelques jours avant les règles, un cocktail d’hormones (œstrogènes, progestérone, et leurs amies un peu instables) provoque une série d’effets secondaires plus ou moins fun et cumulables :

  • seins tendus ou douloureux

  • ventre gonflé comme un ballon 🎈

  • irritabilité façon dragon 🐉

  • fatigue++

  • fringales sucrées 🍫

  • transit accéléré ou au contraire ralenti (coucou la constipation)

  • parfois un sentiment de tristesse


Rien d’imaginaire ou d'exagéré là-dedans : ces variations hormonales influencent aussi le cerveau et notamment la sérotonine (l’hormone du bien-être). Donc non, ce n’est pas “dans ta tête” mais bien lié aux hormones !



Ok, alors comment soulager tout ça naturellement ?

Heureusement, on peut aider son corps à traverser cette période en limitant les perturbations :

  1. Bouillotte power 🔥 : la chaleur détend les muscles utérins et calme la douleur : alors dégaine ta bouillote dès que ça tiraille un peu !

  2. Mouvements doux 🧘 : marche, yoga, étirements… bouger améliore la circulation et diminue les crampes alors même si on est tenté de rester recroquevillé sous le plaid, on tente une petite marche ou quelques mouvements de bassin pour détendre la zone.

  3. Magnésium  🥑 : il aide au niveau de l’inflammation et de l’irritabilité : alimentation et supplémentation si nécessaire (à voir avec ta naturo ou autre praticien)

  4. & oméga-3 : même chose : petits poissons gras, avocat, huiles riches en omégas 3

  5. Limiter caféine et sel : pour éviter de gonfler et d’aggraver la tension.

  6. Eviter le sucre : oui, je sais.... mais ça peut accentuer la fatigue et l'inflammation = douleurs+ donc on évite de manger le gâteau au chocolat dans sa totalité !

  7. Tisanes apaisantes 🌸 : camomille ou framboisier... il y en a d'autres bien spécifiques : à voir avec ta naturopathe

  8. Sommeil et détente 😴 : parce qu’un utérus stressé, c’est un utérus grognon. Alors, on fait la sieste, on se repose, on fait ce qu'on aime : loisirs créatifs, danse, lecture,...


Et si malgré tout, les douleurs sont très intenses (au point de gêner la vie quotidienne), il faut consulter car ça peut cacher autre chose : une endométriose, un fibrome... mais rassure-toi, il y a des choses à faire si tel est le cas.



Alors, si on résume :

Le SPM ce n'est pas dans ta tête, c'est ton équipe hormonale qui essaie de trouver son équilibre mais qui galère un peu (beaucoup)... Alors, on apprend à négocier la paix intérieure avec un peu de chaleur, beaucoup de douceur et on n'hésite pas à consulter sa (ou son) naturopathe pour avoir des conseils adaptés et retrouver un cycle apaisé !

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